De tempérament, je supporte difficilement la chaleur. Je me sens davantage en accord avec les saisons d’automne et d’hiver, où l’air se fait plus frais, plus discret, presque complice. Cette année-là, la chaleur s’est installée dès le mois de juin, lourde, persistante, presque oppressante — et j’ai bien du mal à y échapper.

Heureusement, il me reste des refuges, comme cette vidéo dans une église virtuelle, baignée de la musique apaisante de PianoBasso… 🎶 😌💗💕

Leur musique me touche profondément. Elle respire. Elle ponctue, elle suspend, elle effleure. Il y a des virgules, des parenthèses, des points de suspension… et surtout ces silences pleins de sens, pleins de souffle — qui apaisent, qui font oublier la lourdeur de l’air.

J’aime particulièrement la basse, la manière dont elle accompagne le piano : ce sont presque des soupirs, des souffles à peine murmurés — mais toujours là où il faut, avec discrétion, intimité, et cette indispensable présence complice.

Leur interprétation de The Carnival of the Animals, R. 125: XIII. The Swan et de Suite No. 3 in D Major, BWV 1068: II. Air est aussi très, très belle… mais, au fait, tous les morceaux de l’album Tranquillo II sont magnifiques.

En plein milieu d’une chaleur de quarante degrés, prenez un peu de temps pour écouter PianoBasso, qui vous offrira un souffle frais et apaisera vos esprits chauffés.

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